550 GRAMMES DE REMBOURRAGE EN FIBRES

J'aime travailler avec le contraste, tant dans le résultat visible que dans le scénario. temporaire versus « permanent ». Que l'éphémère se batte avec l'éternel. Opposer la société du fast-food à la finesse. Artisanat durable versus jetable. Dans mon esprit, je sais toujours qui je veux voir sortir vainqueur de ce combat.
Concrètement, j'ai créé d'une part une œuvre tangible et portable, dans laquelle la laine de mouton sous sa forme brute est mélangée à un rembourrage synthétique, omniprésent aujourd'hui (pensez aux ours en peluche). Vous pouvez feutrer de la laine, mais pas de la ouate de rembourrage, car les fibres sont trop lisses. J'ai donc cherché une autre façon de traiter les deux. C'est ainsi que je me suis retrouvé avec une toison soluble entre laquelle j'ai placé les deux matériaux et les ai cousus fermés. D’autre part, j’en ai fait une œuvre audiovisuelle, dans laquelle un personnage principal se bat pour atteindre la pureté. Sur son chemin, il entre en contact avec l'éphémère. Il est tenté de choisir la voie de la facilité mais continue de rechercher l'authentique, sur la voie de l'artisanat.
Le court métrage a été tourné à la fois en numérique et en analogique sur pellicule. En utilisant les deux formes, cela donne une force supplémentaire à l’idée générale ci-dessus.


https://vimeo.com/883557077
https://beeld.be/nl/werken/bo-claeys/550-gram-fiberfill


Œuvre et réalisateur | Bo Claeys
Performances| Afficher Theunissen
Appareil photo numérique | Glenn Dumortier
Caméra analogique| Bas Van Hoeck